Les ACF se sont réunis les 13 et 14 juin chez Agriopale, à Cucq pour échanger sur la valorisation des matières transitant sur les plateformes. Elles sont variées ! déchets verts, biomasse, bois, refus… Il s’agit avant tout d’identifier les opportunités du territoire et d’étudier les possibilités de réponse aux besoins quantitatifs et qualitatifs des partenaires. Bois énergie, produits formulés, chaleur, autant de pistes à creuser que de territoires.

La fraction ligneuse du déchet vert est indispensable au compostage en tant que structurant. La partie la plus grossière se retrouve cependant en fin de process et alimente le stock de refus, difficiles à valoriser. Il s’avère donc intéressant d’en extraire une partie avant mise en œuvre pour produire une biomasse combustible pouvant atteindre un niveau de valorisation comparable à des plaquettes forestières.

Pour les refus de criblage, la piste de la pyrolyse et cogénération d’électricité est envisageable. Les refus doivent cependant être associés à du bois en quantité significative pour assurer un mélange mis en œuvre adapté au process. La viabilité du modèle économique nécessite une valorisation totale de la chaleur et repose sur le marché des crédits carbone.

Le compost est généralement vendu en vrac, il constitue cependant une excellente base pour des produits formulés. La formulation du produit est à définir en fonction des besoins du client. Elle doit également respecter certains paramètres si une granulation est prévue. L’investissement dans une presse se raisonne avec un débit minimal et doit intégrer des trémies sur peson et un séchoir.