
Quand les années climatiques extrêmes interrogent la conception des plateformes…
L’année hydrologique 2023-2024 se caractérise par une pluviométrie hors normes, ce qui a été très bénéfique pour la croissance des végétaux et donc pour l’activité des plateformes de compostage, mais a aussi pu poser des difficultés de gestion des eaux pour certains, habitués à fonctionner en circuit fermé.
Isabelle Gros – Artifex – a rappelé les principes réglementaires liés aux ICPE, à l’urbanisme et à la Loi sur l’eau. Si la gestion d’événement exceptionnels ne peut être exigée d’un acteur économique, il doit rester en mesure de gérer un événement d’ampleur décennale. Au-delà d’une adaptation des capacités de rétention, des solutions existent : filtres à roseaux et taillis à courte rotation, couverture des aires d’entreposage des matières, plan d’épandage…
La culture de bambous est une option à creuser pour valoriser des volumes importants d’eau. Christophe Downey – Horizom -a apporté des éléments techniques et économiques pour des projets de bambouseraies. Compte-tenu des surfaces implantées nécessaires pour rentabiliser les chantiers (plantation, récoltes), les quantités d’eau valorisées sont conséquentes. Le modèle économique repose sur l’exploitation de la biomasse (30t/ha/an en production !) et les crédits carbone. Une piste à creuser pour certains…
Un grand Merci à Sandrine et Pierre pour leur accueil dans le Béarn !